Tout a commencé par le désir de prendre la route et de capter une image de la France des mal-logés. Il y a eu également l’envie de m’essayer à une autre photographie en oubliant un temps mes automatismes, en renouant avec une tradition de la photographie documentaire avec la volonté de prendre le temps d’aller à la rencontre et d’écouter ceux qui souffrent. Pour ce faire, durant le mois de juillet 2016, j’ai traversé la France avec mon vélo. Utilisant un appareil photographique rudimentaire, objet d’une autre époque, je n’ai cessé de constater que les photographies que je réalisais aujourd’hui de ces personnes vivant dans la misère aurait pu être faites il y a 100 ans. Hélas.